L’écologie au bureau, tout un programme !
La pollution bureautique est un facteur très important dans la mesure de l’empreinte carbone. On en parle beaucoup mais on ne sait pas toujours de quoi il s’agit et quels sont les gestes à adopter.
Pourtant la preuve n’est plus à faire, notre planète s’épuise ! Il faut passer à l’action même à petite échelle !
Alors oui, nous essayons d’être « écolo » à la maison, dans nos activités de loisirs…
Au quotidien, certains gestes sont maintenant bien ancrés dans nos habitudes de vie pour participer à la réduction de l’impact écologique généré par nos actions.
Il faut dire que certaines bonnes idées ne datent pas d’hier. En effet, la collecte et le tri des déchets naît tout de même de 1883 grâce à Monsieur Eugène Poubelle ! On pourrait donc considérer qu’en 2020, plus d’un siècle plus tard, c’est une affaire classée ! (ou presque ?).
Chacun est libre d’agir à sa manière, d’apporter sa petite contribution, l’important étant d’AGIR. Moi, par exemple :
- je consomme des produits de saison dans la mesure du possible ;
- j’achète éco-responsable ;
- je fabrique des produits ménagers ;
- je pense au recyclage ;
- je prends mon vélo pour mes petits trajets…
Régulièrement, je recherche auprès de gens inspirants des idées nouvelles pour améliorer ma contribution. J’aime particulièrement le site Ça commence par moi qui fourmille d’idées, d’astuces et de bons plans.
…Et au travail alors, qu’en est-il ?
Quelle que soit leurs activités, les entreprises ont un impact important sur l’environnement :
- au minimum, elles consomment de l’eau et de l’énergie pour le fonctionnement de ses installations ;
- elles consomment également de l’énergie pour ses moyens de production et parfois de transport ;
- elles polluent : les salarié(e)s utilisent leur voiture (en général) pour se rendre sur leur lieu de travail. Ils peuvent être amenés à faire des déplacements dans le cadre de leurs missions ;
- les activités de bureau sont également sources de pollution ;
- même les pauses café et déjeuner ont un impact écologique !
Mon activité de secrétaire indépendante à distance participe à limiter l’impact écologique des activités professionnelles puisque je ne fais aucun déplacement. Bien sûr, tout n’est pas parfait, puisque j’utilise un ordinateur et Internet ! Il n’est pas possible aujourd’hui d’imaginer l’entreprise sans le numérique. En revanche nous pouvons apprendre les bonnes pratiques pour mieux maîtriser et limiter l’impact de notre empreinte numérique sur la planète.
On l’aura compris et ce n’est pas un scoop de dire que le fonctionnement d’une entreprise a des conséquences directes sur l’environnement !
Mais une entreprise qui s’engage dans la voie de l’écologie et du développement durable en réduisant son empreinte carbone marque des points marketing !
Effectivement, si bon nombre d’entreprises mettent en place des mesures en faveur de l’environnement sous la contraintes de la loi, certaines font ce choix car le consommateur est exigeant et privilégie les comportements éco-responsables. D’ailleurs, ses entreprises affichent fièrement leur engagement !
L'écologie au bureau
Voyons maintenant plus en détail ce qu’est la pollution bureautique avant de s’intéresser aux moyens d’agir pour la limiter.
La pollution bureautique englobe toute activité ayant des répercussions directes sur l’environnement, générée par un salarié travaillant en entreprise et réalisant des tâches de bureautique avec a minima un ordinateur relié à un réseau. On peut citer :
Les trajets domicile-travail et les déplacements professionnels du salarié sont la principale source des émissions de gaz à effet de serre : 12 Mt/an. L’impact global de ces déplacements est important et dépend largement des moyens de transport utilisés. (Ademe – mars 2019)
L’énergie nécessaire aux bureaux. Le chauffage, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage, la ventilation et la climatisation, les équipements électriques. La maîtrise de cette consommation des énergies de bureau peut offrir un véritable potentiel d’économie des charges des entreprises mais surtout, contribuera à diminuer l’empreinte carbone de ses activités .
Le papier. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le développement du numérique ne s’est pas accompagné d’une diminution de la consommation de papier, qui représente encore 75 % des déchets de bureau. Chaque salarié consomme annuellement l’équivalent de 3 ramettes par mois. Et curieusement, nous recyclons moins bien au bureau : seulement 20 % des papiers y sont recyclés, contre 41 % à la maison. (Ademe – novembre 2018)
La pollution digitale ou numérique. Elle est engendrée par toutes les nouvelles technologies et elle se divise en deux axes :
- la pollution engendrée par le fonctionnement du réseau internet. Tout un ensemble de systèmes, comme les data centers, contribuent au fonctionnement de la « Toile » et des « clouds » qui permettent le rangement, le partage, la protection de nos données et l’accès de nos fichiers sur n’importe quel support (téléphone, tablette, etc) ;
- la pollution engendrée par la fabrication de nos outils informatiques. Pour exemple, la fabrication d’un ordinateur, nécessite 16 fois son poids en matériaux pour le fabriquer !
Quelques chiffres et leurs équivalences qui permettent de mieux comprendre et de visualiser notre impact sur l’environnement lorsqu’on utilise internet :
- 1 mail de 1 Mo adressé à 1 personne équivaut à la consommation de 25 Wh, soit 25 min d’utilisation d’une ampoule de 60 W ;
- 1 data center de 10 000 m² consomme autant qu’une ville de 50 000 habitants (ActuEnvironnement) ;
- 1 internaute c’est 1000 requêtes par an, soit 287 000 tonnes de CO2 ou l’équivalent de 1,5 million de km parcourus en voiture. (Ademe). Vertigineux, quand on sait qu’un arbre c’est 5kg de CO2 absorbé par an ! (Bionoor)
Envie d’agir pour revendiquer une démarche écologique au bureau ?
Mais voilà, ce n’est pas facile de savoir comment et quoi faire pour réduire votre empreinte carbone au travail.
Alors, reprenons les choses dans l’ordre :
Les trajets domicile-travail et les déplacements professionnels
A pieds ?
Vous êtes apte à marcher et votre travail se situe à moins d’un kilomètre voire deux (ou plus pour les plus sportifs.ves) ? Vous devriez envisager la marche à pieds pour vos trajets domicile-travail car elle offre beaucoup d’avantages côté santé :
- elle réveille le corps ;
- 30 minutes de marche par jour réduit le risque de maladie cardiaque et d’AVC ;
- elle accélère le métabolisme et aide le corps à brûler les graisses si on la pratique tous les jours à un bon rythme ;
- elle permet de lutter contre l’ostéoporose et contre la dépression et ses symptômes ;
- c’est un moyen de transport peu coûteux (chaussures adaptées) et non polluant ce qui est notre objectif ici !
A vélo ?
Vous êtes apte à faire du vélo et votre travail se situe à moins de 10 kilomètres ? Enfourchez votre vélo, c’est bon pour la santé !
- la pratique du vélo rend votre cerveau plus performant côté mémoire et concentration grâce à l’oxygénation… C’est votre patron qui va être content !
- 30 minutes de vélo par jour réduit le risque de développer un diabète de type 2 ;
- la pratique du vélo, comme d’autres sports, déclenche la sécrétion d’endorphines, ce qui réduit le stress, l’anxiété et même les risques de faire une dépression;
- faire du vélo permet de garder un poids santé, de stimuler le muscle cardiaque et d’abaisser le rythme du cœur au repos, des facteurs essentiels à la maîtrise du niveau de cholestérol et la pression artérielle ;
- la pratique du vélo améliore la coordination, l’équilibre et la force musculaire ;
- l’activité physique modérée rend le système immunitaire plus actif et donc plus efficace pour lutter contre les infections ;
- c’est un moyen de transport peu coûteux (vélo + accessoires de pluie pour les plus téméraires) et non polluant ce qui est notre objectif ici ;
De plus, avec le « forfait mobilités durables », qui est entré en vigueur le 10 mai 2020, les employeurs peuvent prendre en charge, s’ils le souhaitent, les frais de trajets des salariés qui se rendent au travail à vélo, avec ou sans assistance.
A noter, le « forfait mobilités durables » est cumulable avec le remboursement des frais d’abonnement pour les transports en commun (la somme des 2 est plafonnée à 400 € par an).
Les transports en commun ?
Vous avez la possibilité d’utiliser les transports en commun, vos horaires de travail coïncident ? Étudiez votre parcours et achetez un abonnement, votre entreprise peut en prendre une partie en charge !
- l’utilisation des transports en commun contribue à réduire le trafic automobile qui est une source importante de pollution ;
- un trajet en bus est moins accidentogène qu’un trajet en voiture ;
- le temps du trajet en transport en commun peut être optimisé : dormir, lire, travailler, écouter de la musique ou pourquoi pas engager la conversation avec sa voisine ou son voisin !
- plus de stress engendré par la recherche d’une place de stationnement !
- l’employeur de droit privé ou public participe aux frais des abonnements de transport public à hauteur de 50% du prix des titres d’abonnements sur la base d’un tarif de 2e classe et du trajet le plus court, que vous soyez à temps plein ou temps partiel.
S’il fallait encore vous convaincre sur le fait que l’utilisation des transports en commun et moins polluante que celle de sa voiture personnelle, voici quelques chiffres donnés par l’ADEME en septembre 2019 :
- pour un même trajet, en bus, on consomme 40 % d’énergie en moins et on émet 35 % de CO2 en moins qu’en voiture ;
- Une rame de tramway transporte à peu près l’équivalent en passagers de 170 voitures ;
- Un passager du métro consomme environ 14 fois moins d’énergie qu’en utilisant sa voiture.
Pour les longs déplacements professionnels, privilégiez le train, moins énergivore et moins polluant que l’avion. En effet, à taux de remplissage comparable, un voyage Paris-Marseille produit environ 10 fois moins de CO2 en train qu’en avion. Mais le mieux dans ce cas là et encore de ne pas se déplacer en privilégiant la la visio-conférence !
Le co-voiturage ?
Pensez à proposer à votre entourage, vos voisins, vos collègues cette alternative ! Peut-être qu’ils n’attendent que votre appel !
- le co-voiturage est économique pour le conducteur : il divise ses frais par 2 ou 3 voire 4 selon le nombre de passagers ;
- il est aussi économique pour le passager qui dépense moins que s’il utilisait sa propre voiture ;
- il réunit des personnes et contribue ainsi à augmenter le lien social ;
- Le co-voiturage c’est moins de trafic automobile donc moins de pollution, ce qui est notre objectif ici !
Il existe de nombreuses applications de co-voiturage comme BlaBlaLines mais pensez aussi aux collègues ou aux voisins qui empruntent le même trajet que vous. Vous réaliserez des économies, même si vous ne co-voiturez que 1 ou 2 fois par semaine.
J’espère avoir convaincu quelques-un(e)s d’entre vous d’abandonner leur voiture personnelle, voir de la partager, pour leurs trajets domicile-travail. Outre la satisfaction de participer à une démarche écologique, vous en tirerez sans doute des bénéfices pour votre santé et plus surement pour votre porte-monnaie !
Je vous propose maintenant d’examiner comment, par des gestes simples, vous allez pouvoir contribuer à la diminutions de l’empreinte carbone engendrée par l’énergie nécessaire aux bureaux.
L'énergie nécessaire aux bureaux
Le chauffage
Il représente plus de 50 % des dépenses d’énergie, notamment dans les bâtiments anciens.
Quelques petits gestes simples pour diminuer votre empreinte carbone au bureau :
- réglez la température entre 19 et 21 ℃ pour les activités de bureau (pour les frileux et les frileuses prévoir un gilet, une veste, un joli foulard ; j’en fais partie évidemment !). Diminuez de 1 ℃ la température permet de réduire la consommation annuelle en chauffage de 5 à 10 % !
- stoppez le chauffage pendant que vous aérez votre bureau ;
- fermez les fenêtres, les volets ou les stores en fin de journée ;
- fermez les portes des pièces non chauffées.
Pensez aussi à votre consommation d’eau !
Si elle n’est pas une énergie, cette ressource est précieuse. Nous devons essayer de l’économiser au cours de nos activités, même sur notre lieu de travail. Là encore, quelques gestes simples de votre part permettront de précieuses économies. Mais c’est surtout les équipements que l’entreprise peut mettre en place qui permettront de diminuer la consommation, comme par exemple les économiseurs d’eau pour les toilettes ou les robinets automatiques. N’hésitez pas à en parler au sein de votre entreprise.
L’éclairage
La consommation moyenne de l’éclairage d’un bureau est de 25 KWh/m²/an.
Cette consommation peut-être réduite avec les dernières innovations techniques, comme des luminaires fluorescents électroniques associés à une gestion automatique selon la présence et la lumière du jour.
En l’absence de ces équipements, Quelques petits gestes simples permettent de diminuer notre consommation énergétique au bureau :
- éteignez l’éclairage intérieur des bâtiments la nuit, le weekend et lors des périodes de fermeture, conformément à la réglementation ;
- éteignez les lumières dès que vous quittez une pièce;
- installez votre poste de travail afin de profiter de la lumière naturelle.
La ventilation et la climatisation
Cette consommation d’énergie est en constante augmentation, réchauffement climatique oblige. mais ces deux moyens de nous rafraîchir au bureau non pas le même impact écologique. En effet, la consommation électrique d’un ventilateur est vingt fois inférieure à celle d’un climatiseur individuel !
Quelques petits gestes simples pour diminuer votre empreinte cabone si vous utilisez un climatiseur :
- réglez la température du climatiseur avec un écart moyen de 5°C entre la température extérieure et la température intérieure, voire un écart de 8°C en cas de température extérieure élevée. Sachez qu’ils existent des régulateurs de température qui réalisent automatiquement la régulation du climatiseur en fonction de la température mesurée à l’extérieur ;
- Fermez portes et fenêtres !
Les équipements électriques
Il est possible de réduire facilement la consommation d’énergie des équipements électriques en privilégiant l’achat de matériel labellisé pour sa faible consommation. Mais le mode d’utilisation de ces équipements joue un rôle tout aussi important. Par exemple, avec une utilisation optimisée du mode « veille ». Il est indispensable que chaque utilisateur se sente responsable.
Pour vous sensibiliser à l’importance d’une bonne gestion des appareils électriques, voici quelques exemples de consommations :
- un ordinateur en veille utilise de 20 % à 40 % de l’équivalent de sa consommation en marche ;
- un ordinateur éteint, mais qui reste branché, continue aussi à consommer (environ 70 watts-heures par jour) ;
- un modem ADSL fixe consomme 1 kWh en 8 h, qu’il soit en marche ou en veille ;
- 80 % de l’énergie consommée par un photocopieur l’est en mode attente.
On note également que les équipements multifonctions (copieur, scanner, imprimante) consomment bien moins que la somme des appareils qu’ils remplacent.
Quelques petits gestes simples pour diminuer votre empreinte carbone au bureau :
- paramétrez la veille de votre ordinateur ;
- éteignez complètement les appareils et les écrans la nuit.
Alors, êtes-vous de ceux qui maîtrisent la consommation d’énergie au bureau ?
Le saviez-vous ? Certaines grandes entreprises mettent en place un système de management de l’énergie, certifié ISO 50001.
Je vous propose maintenant de nous intéresser à une ressource encore trop souvent gaspillée dans les entreprises et dont la consommation a un impact important sur le réchauffement climatique : le papier.
Le papier... avec modération...
Le papier est le principal support de l’écriture manuscrite, bien que de plus en plus rare, et de l’imprimerie sous ses différentes formes (livres, prospectus, publicités, etc). Malgré le développement du numérique, sa fabrication et son utilisation n’ont pas diminué.
Il est donc nécessaire d’avoir une bonne pratique écologique.
Quelques gestes simples pour une planète verte !
- adaptez le format et la qualité du papier en fonction de l’usage ;
- optimisez la mise en page pour des documents non officiels (marges, typographie, couleurs, etc) ;
- utilisez du papier recyclé. Sa fabrication permet d’économiser des matières premières et de l’énergie mais aussi de valoriser les déchets ;
- agissez éco-responsable en utilisant un papier portant les logos NF Environnement et/ou éco-label ;
- n’imprimez que l’information utile d’un document en supprimant les publicités grâce par exemple à Green Print qui allègent automatiquement les pages à imprimer ;
- imprimez recto/verso en priorité ou utilisez des feuilles de brouillons ;
- Choisissez un imprimeur ayant le label Imprim’vert et/ou certifié ISO 14001 ;
- triez le papier. Mais vous le faites déjà, non ?
Enfin, pour vos supports de publicité et le packaging, privilégiez des moyens éco-responsables.
Beaucoup de chemin reste à parcourir pour le « zéro papier », c’est pourquoi l’ensemble des gestes destinés à économiser cette ressource sont si importants. En plus, ils sont simples et facilement réalisables !
Poursuivons maintenant avec un fléau pour l’écologie, beaucoup plus insidieux car bien moins palpable : la pollution digitale ou numérique.
La pollution digitale ou numérique
Le courriel ou e-mail
Et oui ! Ce petit message numérique est générateur de pollution. A lui seul, il est vrai qu’il a peu d’impact. Mais on estime qu’en entreprise, en moyenne, chaque collaborateur reçoit 88 courriels et en envoie 34 : je vous laisse imaginer les dégâts !
Avant de faire le point sur les bonnes pratiques à adopter concernant ce moyen de communication, voyons de quoi est composé un courriel afin de déterminer sur quels éléments nous pouvons agir pour réduire notre impact écologique.
Un courriel est composé de :
- une adresse électronique ou plusieurs (si plusieurs destinataires) ;
- un contenu ;
- une ou des pièces jointes ;
- une signature ;
- un ou des logos.
Comment réduire l’impact écologique d’un courriel ?
- avant d’envoyer un mail à plusieurs destinataires (groupe prédéfini), posez-vous la question : « ces personnes sont-elles concernées par cette information ? » ;
- de même, avant de répondre à un e.mail groupé évitez de « répondre à tous » si cela n’est pas nécessaire ;
- évitez d’envoyer un e.mail sans information importante ;
- pour le contenu, évitez de choisir plusieurs typographies, différentes couleurs et des images ;
- les pièces jointes volumineuses peuvent être placées sur un serveur NAS via un lien, beaucoup moins énergivore, placé dans le contenu du courriel ;
- créez deux signatures:
- une pour les courriels externes : elle comportera une image en basse définition contenant le texte et le logo de la signature ;
- une pour les courriels internes à l’entreprise : elle comportera uniquement le texte brut de la signature ;
- désabonnez-vous des newsletters surtout si vous ne les lisez pas !
- triez vos mails ! le temps que vous perdez à retrouver vos courriels c’est de l’énergie consommée !
- évitez d’imprimer systématiquement les mails sauf s’il s’agit d’une preuve à archiver et n’oubliez pas d’imprimer recto/verso et pourquoi pas en qualité brouillon ?
- supprimez les Spams ;
- videz la poubelle régulièrement !
Et surtout, n’hésitez pas à vous déplacer dans le bureau voisin pour communiquer une information à votre collègue plutôt que de lui envoyer un mail…
Naviguer sur la toile
Comment surfer « vert » sur le net ?
- Utilisez un moteur de recherche écologique et éthique comme Ecosia ou Lilo.
- Créez des favoris dans le navigateur et vous éviterez de faire travailler les Data Centers à la recherche de votre requête parmi des millions de données.
- Utilisez des mots clés précis dans le moteur de recherche.
- Limitez le nombre de programmes ou d’onglets ouverts et inutilisés en même temps.
Et si nous prenions un petit café pour finir ?
La pause café
Si la pause café a un impact productif et sociétal, elle a aussi malheureusement un impact écologique.
Pas de panique, il suffit d’adopter quelques gestes simples :
- amenez votre tasse et surtout ne réclamez pas à votre boss des gobelets en carton encore plus polluants que les gobelets en plastique !
- consommez du café équitable et biologique ;
- si possible, récupérez le marc de café pour le compostage.
Pour la machine à café, le percolateur est sans aucun doute le plus écologique car celui qui génère le moins de déchets (pas de filtre ou de dosette). Sinon une machine à filtre, en utilisant des filtres compostables ou réutilisables.
Le mot de la fin :
« L’écologie au bureau c’est tout ça mais apprenez à penser vert sans voir tout en rouge ! »